Nathalie Van Praagh a interviewé Hugues Sibille. Extraits :
" La démocratie ne se résume plus aujourd’hui à un vote pour un député ou un résident à qui le peuple laisse le pouvoir. Elle doit tenir compte d’un citoyen qui entend participer aux décisions politiques mais aussi économiques. L’ESS ESS Le terme d’Économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement. offre des réponses appropriées à ces aspirations car elle permet à chacun de participer aux choix qui leconcerne dans sa vie de tous les jours. Dans son entreprise comme dans son village, son quartier, sur toutes les questions, les défis de la société."
Dans quels secteurs l’économie sociale et solidaire peut-elle se déployer ? "L’ESS peut monter en puissance dans le champ du vieillissement qui ne cesse de progresser. L’alimentation durable en plein essor constitue un terrain de
développement pour l’ESS où elle est en mesure de prospérer. Tout comme l’économie circulaire
économie circulaire
L’économie circulaire désigne un modèle économique dont l’objectif est de produire des biens et des services de manière durable, en limitant la consommation et les gaspillages de ressources (matières premières, eau, énergie) ainsi que la production des déchets. Il s’agit de rompre avec le modèle de l’économie linéaire (extraire, fabriquer, consommer, jeter) pour un modèle économique « circulaire ».
, le recyclage, dont elle fut pionnière. Mais il n’y a aucune raison pour laisser l’économie collaborative, sur internet, aux mains des grandes entreprise capitalistes comme Uber, Airbnb ou BlaBlaCar. L’économie sociale et solidaire doit se saisir de la révolution numérique et digitale en proposant des services alternatifs, à lucrativité limitée. Le gouvernement travaille en ce moment à un accélérateur d’innovation sociale pour que des entreprises de 100 ou 200 salariés puissent changer d’échelle, passent à 2.000 ou 3.000 emplois, ce qui doterait l’ESS d’un impact social, environnemental, démocratique plus fort."
Lire l’interview de Hugues Sibille ainsi que l’article de présentation de l’ESS dans La Montagne...
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