Lire l’intégralité de la tribune sur le site d’Alternatives Économiques...
Face à la dynamique capitalistique qui, depuis plus d’un siècle, à largement réduit l’entreprise à la seule société de capitaux, et bien que « plaider pour la co-détermination des sociétés de capitaux entre détenteurs du capital et salariés est une approche de progrès », ces personnalités bien connues de l’ESS ESS Le terme d’Économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement. prennent la plume pour faire des coopératives, le choix de la modernité :
- Contrairement aux sociétés de capitaux, les coopératives sont des sociétés de personnes dont la forme juridique « n’oppose pas deux groupes – apporteurs de travail/apporteurs de capitaux – mais repose au contraire sur des personnes qui exercent chacune une double qualité, » expliquent les auteurs de la tribune en prenant notamment pour exemple les Scop SCOP Société coopérative et participative ou les coopératives de consommation.
- A cela, ils ajoutent que « L’approche de co-détermination [des sociétés de capitaux] en reste à l’opposition historique de gouvernance Gouvernance La gouvernance est l’ensemble des règles et méthodes organisant la réflexion, la décision et le contrôle de l’application des décisions au sein d’un corps social. La gouvernance évoque souvent le « bon gouvernement » et donc des pratiques participatives et inclusives. La gouvernance renvoie aux sphères économiques, sociales, politiques, etc. entre apporteur de capital et de travail. (…) Là encore, les coopératives innovent » : « Les dirigeants sont élus démocratiquement par et parmi les membres. Tous les membres sans discrimination, votent selon le principe : une personne, une voix. »
Pour autant, ils ne se font pas d’illusion : « Entreprises humaines, les coopératives sont faillibles, décevantes, pas toujours assez rapides dans la réalisation de leurs promesses. Nous ne sommes donc pas là, pour faire un plaidoyer béat. »
« Nous savons que le triangle de la réussite coopérative
Coopérative
Une coopérative est un groupement d’individus (commerçants, consommateurs, producteurs…) choisissant de mettre leurs moyens en commun afin de satisfaire leurs besoins.
se joue entre ses valeurs, ses statuts et ses pratiques. Nous savons que nous devons rajeunir et féminiser nos gouvernances, les ouvrir davantage à la diversité. Nous sommes conscients que nos entreprises reposent trop sur une démocratie représentative formelle et pas assez sur une démocratie de délibération et de participation effective aux décisions. Nous abordons sans crainte tous ces sujets. »
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Commentaires
1. Tribune Démocratiser l’entreprise : oui, mais comment ? - Hugues Sibille, Jean-Louis Bancel et Jacques Landriot - , 18 avril 2018, 10:30, par Burel laurence
Oui oui oui je suis 100%d’accord. Comment faire bouger les choses.?
2. [Tribune] Démocratiser l’entreprise : oui, mais comment ? - Hugues Sibille, Jean-Louis Bancel et Jacques Landriot - , 19 avril 2019, 16:45, par Véronique Bouffénie
Les auteurs parlent aussi des SCIC SCIC Société Coopérative d’Intérêt Collectif. . Ce statut est certes récent, mais il est à mon sens également très porteur. Parlons des SCIC.