La justice a fait sa part du chemin : l’arrêt récent de la Cour de cassation française « ébranle le système Uber » et sans doute au-delà. A nous de faire notre part, car la question ne peut être traitée par les seules justices nationales. Elle est, au fond, politique. Nous ne pouvons plus laisser sans réagir les plateformes numériques extra-européennes fragiliser nos territoires et leurs habitants : Uber affaiblir notre droit du travail ; AirBnb décider du prix de l’habitat dans nos villes ; Amazon supprimer les commerces de proximité ; Google s’enrichir en échappant à notre fiscalité.
C’est maintenant qu’il faut assembler des forces pour constituer des services collaboratifs publics de niveau territorial mais de périmètre européen. En effet, le bon niveau de mise en oeuvre de ces plateformes collaboratives publiques est à la fois continental pour la taille critique et local pour le lien démocratique avec les utilisateurs.
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