Le projet SOL est expérimenté dans cinq régions françaises : Alsace, Bretagne, Ile de France, Nord Pas de Calais et Rhône Alpes. Il bénéficie de l’appui de ces trois Régions, de la MACIF, de la MAIF, du Crédit Coopératif de la SCOP
SCOP
Société coopérative et participative
et Chèque Déjeuner, ainsi que du Fonds Social Européen (Programme Equal). Il regroupe actuellement une centaine d’entreprises adhérentes et plus de 4000 porteurs de carte, mais son potentiel de développement est très important.
Cette monnaie est complètement dématérialisée ; pas de pièces ni de billets, mais des supports électroniques : une carte à puces, un système de suivi et de gestion par Internet, des échanges par l’intermédiaire d’un terminal bancaire ou directement par Internet sur le site de gestion.
Elle développe trois volets d’échange :
i) La coopération
Coopération
Acteurs qui ont des intérêts similaires qu’ils planifient ensemble, où ils négocient leurs rôles mutuels et partagent des ressources pour atteindre un objectif commun tout en maintenant leur identité
entre entreprises de l’ESS
ESS
Le terme d’Économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement.
et citoyens : le « Sol Coopération » qui fonctionne comme une carte de fidélité « multi-enseigne ». Plus l’on consomme en euros dans le réseau d’entreprises SOL, qui partagent des valeurs écologiques et sociales, plus on engrange des Sols qui pourront être dépensés dans ces structures du réseau Sol.
Le Sol Coopération vise ainsi à soutenir les entreprises solidaires et équitables et la consommation responsable. C’est un moyen d’achat et d’échange au sein d’un circuit d’entreprises et de personnes qui partagent des valeurs communes. Il contribue à « faire système ».
ii) L’engagement dans des activités d’entraide : le Sol Engagement, outil « d’échange entre personnes ». Il vise à rendre visible et à valoriser l’engagement des Solistes dans des associations qui participent au programme Sol. Les bénévoles en contrepartie de leur engagement reçoivent des Sols qui pourront leur permettre « d’acheter » des services, dans l’esprit des Systèmes d’échanges locaux (SEL).
iii) Les politiques sociales à travers une monnaie affectée : le Sol Affecté, outil d’action sociale émis par les collectivités territoriales, les mutuelles, les comités d’entreprise, etc vers des « publics cibles » (par exemple les salariés en insertion) pour leur permettre d’accéder à certains biens et services et contribuer à augmenter leur pouvoir d’achat dans une perspective de développement durable.
Les collectivités locales doivent se saisir davantage de ce projet SOL pour le mettre en œuvre à l’échelle de leur territoire.
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