Après une rapide présentation de la Burgundy School of Business et de l’importance du management culturel au sein de cette école, qui a créé le premier master européen dans ce domaine, Christine Sinapi rappelle que « deux (…) études sont aujourd’hui en cours (…) sur le financement de l’entreprenariat culturel (…) et sur les impacts socio-économiques de l’entreprenariat culturel. »
L’économiste aborde également une certaine spécificité en ce qui concerne le modèle économique culturel français : « Pour la France, la clef d’entrée ou les éléments un peu discriminants sont certainement historiques, relevant de la régulation, des dimensions institutionnelles et légales qui ont été mises en place, des dispositifs d’accompagnement et de financements… »
De plus, si les business models peuvent varier dans leur spécificité, ils n’en restent pas moins « très similaires à ceux de l’ESS
ESS
Le terme d’Économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants. Leurs activités ne visent pas l’enrichissement personnel mais le partage et la solidarité pour une économie respectueuse de l’homme et de son environnement.
[et] par ce mode-là d’entrée, nous avons de vraies proximités. »
Pour Christine Sinapi, « le point de tension (…) entre l’ESS et le secteur culturel, est celui de l’utilité. Je ne suis pas sûre qu’une entreprise culturelle ait vocation à être utile, quand bien même ce serait socialement, (…) mais [plutôt] de contribuer à une dimension émancipatrice, humaine. » Confie-t-elle à la fin de son intervention.
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Vous pouvez également retrouver les différents témoignages des intervenants présents à la rencontre dans la rubrique "on parle de nous".
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