Depuis quelques années, les fonds de pension et l’industrie agroalimentaire des pays riches se sont lancés dans une véritable ruée sur la terre, négociant l’achat ou la location de millions d’hectares de terres arables en Afrique et en Amérique du Sud.
Après la grave crise alimentaire de 2008, certaines nations arabes et asiatiques, ne disposant pas de surfaces agricoles suffisantes pour nourrir leurs populations, se sont tournées vers l’acquisition de terres à l’étranger - tout comme de nombreuses multinationales, qui cherchent à augmenter leur production d’agrocarburants dans une période où l’énergie soi disant “verte” est en plein essor. Entre autres conséquences : les ressources locales sont souvent exploitées de façon excessive et les relations entre les investisseurs et les gouvernements locaux entachées de faits de corruption. Touchant au bien premier et fondamental qu’est la nourriture, le land grabbing déchaîne les angoisses et les passions.
Pour faire un point sur la situation, les Éditions Rue de l’Échiquier et Écocampus vous invitent à une table ronde sur l’accaparement des terres, en présence de :
- Stefano Liberti, journaliste spécialiste des questions africaines et auteur de "Main basse sur la terre" (Éd. Rue de l’Échiquier),
- Olivier de Schutter, rapporteur spécial aux Nations Unies pour le droit à l’alimentation,
- Luc Lamprière, directeur l’ONG ONG Organisation non gouvernementale Oxfam France.
Le débat sera modéré par Anne-Cécile Robert, journaliste au Monde Diplomatique.
Lieu
Comptoir Général
80 quai de Jemmapes
75010 Paris
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